Le monde de la création de sites web, c’est passionnant. Mais aussi, forcément, un peu technique. Peut-être que vous avez commencé à vous intéresser au sujet et que vous êtes tombé·es sur des mots un peu barbares, auxquels vous n’avez rien compris. Ou alors vous voyez à peu près ce que c’est, mais vous n’êtes pas vraiment sur·es…
Et bien pas de panique, aujourd’hui, je vous explique tout ! Je reprends la base des mots et outils à connaître pour créer un site internet, afin que vous puissiez y voir plus clair et savoir par où commencer si vous souhaitez créer un site web.
1. Un CMS (Content Managing System)
Un CMS, en français Système de Gestion de Contenu, est un logiciel qui permet de créer et publier un site Internet, même si vous ne savez pas coder.
En gros, c’est un système qui vous fournit tous les fichiers de base d’un site Internet, et vous donne en plus une interface qui peut être prise en main assez facilement, pour pouvoir créer des pages, des articles, mettre des photos, des vidéos et plein d’autres choses sur votre site Internet. Et tout ça même si vous n’avez aucune connaissance en développement web.
Le plus connu et le plus utilisé de tous les CMS, c’est WordPress, puisqu’aujourd’hui 35% des sites dans le monde sont sous WordPress.
En France, on connaît aussi beaucoup Wix et Shopify, ou encore SquareSpace et ShowIt, même si ces deux derniers sont plutôt utilisés sur le marché américain.
Donc retenez que si vous entendez parler de CMS, c’est un outil qui permet de créer un site Internet sans connaissance en développement web.
2. Un thème
Quand on utilise un CMS, on ne part pas de 0 pour créer son site, on part d’un thème. Un thème, c’est un modèle, qu’ensuite on peut venir plus ou moins personnaliser.
Quand on passe par un constructeur de sites (comme Wix, ou bien avec Divi ou Elementor sur WordPress), le modèle qu’on choisit sera vraiment tel quel sur notre site.
Mais les thèmes sur WordPress vont surtout définir l’apparence de votre header et votre footer (en-tête et pied de page de votre site), ainsi que sa structure générale, l’emplacement parfois des images dans les articles de blog par exemple ou encore l’apparence du panier et de la page de paiement si vous avez un site e-commerce.
C’est souvent un casse-tête de choisir son thème sur WordPress, déjà parce qu’il y en a vraiment beaucoup, et aussi parce que souvent, ça a l’air super sur les photos, et puis quand on l’installe, ça n’a rien à voir…
C’est normal, dans la présentation de thème, on nous montre l’étendu de ce qui est possible, mais souvent, pour avoir le même résultat que la photo, il faudra toucher au code, ou prendre des modules payants, ou ajouter des plug ins.
Je me souviens qu’au début, je ne comprenais vraiment pas pourquoi mon site ne ressemblait pas instantanément à la photo du thème, je pensais qu’il y avait quelque chose que je faisais mal, mais en fait non, c’est juste que ce n’est pas si simple…
On trouve des thèmes gratuits et des thèmes payants pour WordPress. Donc pour les gratuits, on peut faire autant de tests qu’on veut, mais pour les payants, c’est important de savoir que ce n’est pas parce qu’on achète un thème que notre site va directement être tout beau et tout bien fait. Donc renseignez-vous bien avant d’acheter, et voyez si ce sera facile à modifier même si vous n’êtes pas très à l’aise.
Encore une fois, cette vigilance elle s’applique pour les thèmes WordPress, mais si vous achetez un thème Divi par exemple, ce n’est pas la même chose parce que ça passe par un constructeur de site, donc là ce sera plus facile.
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3. Le header et le footer
Souvent, un site va être divisé en minimum 3 parties :
- le haut (le header)
- le milieu (le body)
- le bas (le footer)
Généralement, le haut et le bas seront le même sur toutes les pages, et seul le milieu changera.
Le header, c’est donc la partie en haut du site qui se répète sur chaque page. Souvent, on trouve le logo et le menu, parfois une barre tout en haut avec un appel à l’action.
Et le footer, c’est la partie tout en bas qui va aussi se répéter sur toutes les pages, et où on va souvent trouver les liens vers les pages légales, les coordonnées ou les horaires, parfois un autre menu, …
Bien sûr, il existe des cas de figure où on n’a pas de header ou de footer, comme par exemple sur les pages de vente, parce qu’on souhaite que l’utilisateurice soit concentré·e sur le contenu de la page et ne soit pas tenté·e de cliquer ailleurs. Donc on enlève le header et le footer pour ne pas donner l’occasion de cliquer sur un menu ou un lien et quitter la page.
Après, on a aussi le cas de site au design très pointu ou original, où les webdesigners jouent avec les codes et sortent du modèle classique. Mais dans 99% des cas, le site de votre entreprise a besoin d’un header et d’un footer.
4. Les plug-in et widgets
Pour simplifier la compréhension, je range les plug in et widgets dans la même catégorie, même si il y a de petites nuances, le principe et l’usage reste plus ou moins le même.
Ce sont des petits modules qu’on va ajouter sur son site selon ses besoins.
En gros, le CMS fournit la base, mais il faut presque toujours ajouter d’autres choses.
Par exemple, on peut ajouter un plug in de sécurité (c’est même conseillé) qui va permettre, comme son nom l’indique, de renforcer la sécurité de son site. Donc ce type de plug in, ce sera invisible pour l’utilisateurice mais c’est important.
Et on a aussi des plug in et widgets pour ajouter des fonctionnalités. Par exemple, ajouter un formulaire de contact, un module de prise de rdv ou encore des photos qui défilent (un slider).
Parfois, on pourrait ajouter ces mêmes fonctionnalités sans passer par un plug in, si on a des connaissances en programmation ou développement web. Mais le principe des CMS c’est de vous permettre de créer des sites sans coder, donc encore une fois, on nous fournit des modules clés en main, que d’autres personnes ont codé pour nous, avec une interface de prise en main plutôt simple (normalement).
Je me dois quand même de préciser que plus on ajoute de choses sur notre site, plus il est lourd, moins il est eco-friendly et souvent moins il est user-friendly. Donc les plug in et les widgets, c’est cool mais avec modération.
5. La balise ALT (ou texte alternatif)
Je pense que je me devais de parler de cette notion tant on l’entend souvent, notamment quand on parle référencement (= l’ensemble des techniques permettant d’être trouvable par les moteurs de recherche).
Alors, je ne sais pas pourquoi on parle de balise ALT, parce qu’en vrai, c’est un attribut (en langage HTML), mais là n’est pas le sujet.
On l’appelle aussi parfois texte alternatif et en gros, c’est le texte qui sert à décrire l’image pour celleux qui ne peuvent pas la voir (soit parce qu’iels ont un handicap visuel, soit parce que l’image ne s’affiche pas pour X ou Y raisons).
Donc ce qu’on met là-dedans, c’est bien une description de l’image, et pas une succession de mots clés, même si les gourous du SEO vous l’ont dit. Après, si la description contient des mots clés, c’est super, mais ce n’est pas le but premier (pensez avant tout à l’expérience des utilisateurices).
D’ailleurs, si l’image est purement décorative, et n’aide en rien à la compréhension de la page, il vaut mieux ne rien écrire.
6. L’hébergeur et le serveur
Et enfin la dernière notion que je voulais aborder rapidement (parce que j’y ai consacré un article entier), c’est la notion d’hébergement et de serveur.
Parce que ce sont des mots qui vont rapidement émerger si vous creuser un peu le sujet de la création de sites web.
L’hébergeur, c’est l’entreprise qui va vous louer un serveur (ou plutôt un espace sur un serveur).
Et le serveur, c’est comme un disque dur, c’est là où on va stocker les fichiers qui composent votre site.
Si vous voulez creuser ces notions, comprendre en quoi ça impacte l’empreinte écologique de votre site et comment faire le bon choix, c’est par ici : l’hébergement web écologique.
Besoin d’aide pour créer ton site ?
Nous voici donc à la fin de ce petit lexique de la création de sites internet. Je pense avoir abordé les notions de base pour avoir une bonne compréhension de ce milieu qui peut parfois paraître trop « technique ». Si vous souhaitez que j’explicite d’autres termes dans un prochain article, dites-le moi en commentaire ou via Instagram.